. Toutefois, des oppositions se font entendre de la part du syndicat des automobilistes face à cette décision de la mairie. Quelles sont les conséquences liées donc à cette réforme ?

Conséquence de la réforme sur la pollution sonore et celle atmosphérique ?

Concernant la pollution atmosphérique, une étude a été menée par des experts sur l’impact de cette réforme face à la préservation environnementale. De cette étude, il ressort que plus vous conduisez en sous-régime ou en dessous de 50 km/h, plus votre moteur pollue.

Par ailleurs, ces mêmes experts affirment que l’étude de ces conséquences sera évaluée en profondeur autour de deux axes. Il y a le nombre de véhicules dans les rues de Paris et la fluidité de la circulation.

Cela leur a donc permis d’avoir un avis sur la question. En effet, ils supposent que cette réforme n’arrangerait pas grand nombre d’automobilistes. Cela les conduira donc à opter plus pour les bicyclettes ou les véhicules de transport en commun. Le résultat qui en découlerait est très simple : un air plus propre à respirer.

Outre cela, concernant la pollution sonore, les points de vue des experts et de la mairie se rejoignent. En effet, les deux parties conviennent qu’en roulant à 30 km/h, la pollution sonore se réduirait considérablement. De plus, les premières observations suite à la mise en œuvre de cette réforme semblent leur donner raison.

Conséquences de la réforme sur la sécurité de la route

Depuis l’adoption de cette réforme, un constat flagrant a été fait : il s’agit de la réduction des accidents de la route. En effet, plusieurs villes de la métropole ont recensé un faible taux d’accident à la suite de la réforme. De plus, rouler à 30 km/h a sensibilisé les automobilistes sur les bonnes conduites à adopter sur la route.

Par ailleurs, avec le succès de cette réforme dans la capitale, elle a également été adoptée dans d’autres villes considérées comme des villes dangereuses en ce qui concerne la circulation. Comme villes ayant fait les frais de cette réforme, il y a Grenoble ou encore Toulouse.

Toulouse était une ville dans laquelle les accidents se faisaient souvent dans la rue. À la suite de la mise en place de la réforme, une étude a prouvé que les accidents ont été réduits de 50 %.

Par ailleurs, les initiateurs de cette réforme ont été interrogés sur son impact sur le long terme. Leur réponse était sans langue de bois. C’est justement Christophe Ramond qui était à l’épreuve de cette question. Il affirmait que des différences notables étaient à faire dans chaque ville, surtout par rapport à la sécurité routière. Selon lui, aucune approximation ni déduction ne devrait être faite concernant cette réforme sur le long terme.

À titre informatif, notez que cette réforme n’est pas imposée dans toutes les villes ni sur toutes les voies. En effet, certaines zones uniquement ont été ciblées pour mettre en place la réforme.